Le théâtre de tous les classiques,
ceux d’hier et de demain
Direction artistique
Lorraine Pintal
Fondation 1951
Une création pour la scène de
Pierre Yves Lemieux
d’après le roman de Voltaire
Mise en scène
Alice Ronfard
Production Théâtre du Nouveau Monde
L’art de traverser les catastrophes avec le sourire. Voltaire a pris un plaisir inégalé à être férocement drôle, que ce soit pour combattre l’injustice ou ridiculiser les idées rétrogrades, conscient que ses moqueries étaient plus acérées que n’importe quelle épée. L’auteur Pierre Yves Lemieux, qui connaît si bien son Voltaire, a décidé d’adapter pour la scène le plus pétaradant de ses contes philosophiques, s’inspirant de la méthode de travail de l’écrivain qui, dans son château de Ferney avec sa maîtresse, son secrétaire et deux comédiens de ses amis, aimait mettre à l’épreuve ses écrits en les jouant comme au théâtre !
Le jeune, aimable et joli Candide grandit avec grâce au château de Thunder-ten-Tronckh où son précepteur, Pangloss, lui répète que « les choses ne peuvent être autrement », ce qui est juste et bien vu, et qu’ils vivent dans « le meilleur des mondes possibles ». Mais lorsque le baron surprend Candide en train d’embrasser sa fille Cunégonde, il le chasse à coups de pied. Et voilà Voltaire qui s’amuse à balloter Candide de désastres en catastrophes en compagnie de Cunégonde et de Pangloss — qui lui rappelle que les choses étant ce qu’elles sont, tout va pour le mieux dans l’ordre du possible !
L’étourdissant Emmanuel Schwartz fait de nouveau équipe avec sa complice de toujours, la metteure en scène Alice Ronfard, pour jouer ce Voltaire qui entraîne Valérie Blais — enfin de retour au théâtre pour interpréter la truculente Madame Denis —, Benoît Drouin-Germain, Patrice Coquereau et Larissa Corriveau en Candide, Pangloss, et Cunégonde ainsi que des douzaines d’autres personnages.
Valérie Blais
Patrice Coquereau
Larissa Corriveau
Benoît Drouin-Germain
Emmanuel Schwartz
Mise en scène
Benoît Vermeulen
Production Théâtre du Nouveau Monde
Le pouvoir est un monstre froid. Prise dans son ensemble, l’oeuvre de Marcel Dubé constitue une formidable chronique du Québec traditionnel se transformant en une société assoiffée de modernité. Créée à l’aube de la Révolution tranquille, Bilan est la pièce charnière de l’auteur d’Un simple soldat ; pour la première fois, il situe son action dans un milieu aisé afin de montrer l’héritage des magouilleurs de l’ère duplessiste. Pour porter un regard contemporain sur ces personnages — en particulier les femmes, qui incarnent la soif d’une vie plus libre — Lorraine Pintal a choisi un metteur en scène sensible et brillant, à l’impressionnante feuille de route internationale, mais trop peu connu du grand public : Benoît Vermeulen.
C’est la fête chez William Larose. Homme d’affaires prospère, perpétuellement enivré de sa propre puissance, il célèbre ce soir-là son entrée en politique comme organisateur des Bleus, alors que « l’équipe du tonnerre » de Jean Lesage vient tout juste de prendre le pouvoir. Mais au cours de cette soirée destinée à célébrer son accession au sommet de la pyramide sociale, il réalise peu à peu que son ascendance sur son épouse, sur ses enfants, son entreprise, en fait, sur sa propre vie, s’est effritée et qu’il ne comprend rien au monde nouveau qu’il n’a pas vu se mettre en place autour de lui.
Guy Jodoin et Sylvie Léonard jouent le couple rageur que William et Margot sont devenus, face à la nouvelle génération des années soixante.
Christine Beaulieu
Philippe Cousineau
Mickaël Gouin
Rachel Graton
Guy Jodoin
Sylvie Léonard
Marie-Ève Milot
Jonathan Morier
Jean-Philippe Perras
Mathieu Quesnel
Denis Trudel
Traduction et adaptation
Michel Garneau
Mise en scène
Robert Lepage
Une production originale du Festival de Stratford 2018
Créée en collaboration avec Ex Machina
Production Théâtre du Nouveau Monde
La démocratie n’est pas une vertu naturelle. Par-delà les siècles, les géants du théâtre se reconnaissent et, infailliblement, dialoguent. Robert Lepage, depuis ses débuts, ne cesse de revenir à Shakespeare, auquel il a consacré plus d’une quinzaine de mises en scène. Avec son regard résolument contemporain, il s’attaque pour la troisième fois à la dernière tragédie de Shakespeare : l’histoire de l’inflexible Marcius que ses légionnaires avaient surnommé Coriolan pour avoir conquis à lui seul la ville ennemie de Corioles. Dans notre monde où la démocratie décline au profit de chefs d’état autoritaires, l’électrisant récit politique de Shakespeare nous offre un fascinant miroir de notre temps.
Il y a une famine à Rome, des émeutes, et Marcius est partisan de la ligne dure. Militaire issu de l’aristocratie, il a été élevé par sa mère, la redoutable Volumnia, dans le culte du courage et de l’intransigeance. La population veut sa tête, lui qui déteste l’inconsistance du peuple et encore plus les politiciens, comme Aufidius, général des Volsques, qui profite de l’instabilité à Rome pour envahir la jeune république. Or Marcius, par son héroïsme, repousse l’ennemi. Le peuple veut maintenant l’élire consul, mais Marcius n’est décidément pas fait pour les compromis politiques. Il s’enrage et sa colère dégénère rapidement en crise d’État.
La célèbre traduction de Michel Garneau, âpre, directe, insuffle une énergie foudroyante au verbe shakespearien dont s’emparera Alexandre Goyette, fougueux Coriolan, entre autres entouré d’Anne-Marie Cadieux en Volumnia et de Rémy Girard, en Ménénius, le type éternel du politicien de carrière.
Mikhaïl Ahooja
Arianne Bellavance-Fafard
Jean-François Blanchard
Louise Bombardier
Anne-Marie Cadieux
Jean-François Casabonne
Lyndz Dantiste
Rémy Girard
Alexandre Goyette
Reda Guerinik
Tania Kontoyanni
Gabriel Lemire
Jean-Moïse Martin
Widemir Normil
Eliott Plamondon
Philippe Thibault-Denis
Tatiana Zinga Botao
Mise en scène et dramaturgie
Florent Siaud
Production Théâtre du Nouveau Monde
En collaboration avec Les songes turbulents, compagnie de création
Les furieux et les tendres. Voici la plus enlevante des tragédies de Racine par la fascination qu’exerce son personnage principal, Néron, encore jeune, mais déjà imprévisible, déjà inquiétant, déjà monstrueux. Et c’est aussi la fiction racinienne qui entrelace de façon la plus serrée les différents sujets de son récit : la brutalité d’un coup d’état, la haine entre deux frères, la tension d’un triangle amoureux, l’affranchissement d’un fils du joug de sa mère, les jeux d’influence au gouvernement et la violence glaciale d’un assassinat politique. Pour orchestrer cette symphonie de la terreur, Lorraine Pintal invite à faire son entrée au TNM Florent Siaud, jeune metteur en scène déjà reconnu ici et à l’étranger pour savoir donner éclat et force aux textes les plus denses.
Le jeune empereur Néron fait enlever Junie, la fiancée de son demi-frère Britannicus, afin qu’il n’épouse pas une descendante de l’empereur Auguste, ce qui pourrait l’amener à réclamer le trône. Pour la mère de Néron, la terrible Agrippine, c’est une trahison. Jusqu’à ce jour, elle régnait à travers son fils, mais le sentant s’éloigner d’elle, elle souhaitait renforcer en sous-main le pouvoir de Britannicus. Quant à Néron, son coup de force politique a sur lui une conséquence inattendue : en voyant Junie escortée par ses geôliers, il tombe violemment amoureux d’elle.
Sylvie Drapeau et Francis Ducharme, en Agrippine et Néron, joueront un des plus puissants affrontements de la dramaturgie classique, alors qu’Éric Robidoux et Evelyne Rompré seront les émouvants Britannicus et Junie.
Marc Béland
Sylvie Drapeau
Francis Ducharme
Maxim Gaudette
Marie-France Lambert
Éric Robidoux
Evelyne Rompré
Une oeuvre originale de
Michel Marc Bouchard
Mise en scène
Serge Denoncourt
Production Théâtre du Nouveau Monde
La traversée des apparences. Parmi les grandes créations des dernières années au TNM, les œuvres nouvelles de Michel Marc Bouchard mises en scène par Serge Denoncourt brillent d’un éclat unique, durable. On n’a qu’à penser à Christine, la reine garçon et à La Divine Illusion où le déferlement des passions brisait des destinées historiques avec la puissance de grands vents déracinant un chêne. Ce tandem artistique de haut niveau nous revient cette fois-ci avec une oeuvre appartenant à la veine plus intimiste de Michel Marc Bouchard, ces pièces à la mécanique implacable où l’auteur démêle avec une redoutable minutie les nœuds complexes qui se forment lorsque les préjugés sociaux s’enchevêtrent aux rancœurs familiales.
En thanatopraxie, Mireille Larouche est une célébrité mondiale : multimilliardaires, rock stars, rois, dictateurs, vedettes de cinéma, tous font appel à son art pour qu’une fois exposés ils n’aient l’air qu’endormis, prêts à s’éveiller. Et la voilà qui, après onze ans d’absence, débarque dans la salle d’embaumement du salon funéraire de la petite municipalité du Lac Saint-Jean où elle est née, pour s’occuper du corps de sa propre mère qui, au grand dam de la famille, vient de léguer tous ses biens à l’homme le plus haï du village.
Autour de Julie Le Breton, Serge Denoncourt a rassemblé une distribution experte dans l’art d’aller au cœur des conflits émotifs.
Éric Bruneau
Kim Despatis
Patrick Hivon
Julie Le Breton
Magalie Lépine-Blondeau
Mathieu Richard
Un spectacle musical
d’Eric-Emmanuel Schmitt
Mise en scène
Lorraine Pintal
Production Théâtre du Nouveau Monde
et Didier Morissonneau
Quatuor en mode majeur pour soprano et auteur. En 2015, Eric-Emmanuel Schmitt est touché par la mise en scène de Lorraine Pintal de son adaptation scénique du Journal d’Anne Frank. Il était naturel que la directrice du TNM plonge de nouveau dans l’univers créatif de cet auteur à l’imagination foisonnante. Qui plus est, l’an dernier, lorsqu’il est venu présenter seul son Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran avec une simplicité aussi admirable qu’émouvante, une véritable histoire d’amour s’est cristallisée avec les spectateurs ! En fait, le Québec entier est sous le charme de ce philosophe, romancier, cinéaste et homme de théâtre, de ce penseur humaniste qui aime tant raconter des histoires pétries d’émotions et pétillantes d’intelligence.
Passionné de musique et d’opéra, Eric-Emmanuel Schmitt partage la scène avec l’envoûtante soprano Marie-Josée Lord, tous deux guidés par Lorraine Pintal, pour nous entraîner à la rencontre d’un génie sublime et précoce, Georges Bizet, qui n’a trouvé sa voie qu’à l’âge de 36 ans avec la création de Carmen : or, un infarctus le foudroie trois mois après la première. Ensemble, ils retracent le trajet bouleversant de ce génie musical qui disparaît trop tôt pour réaliser qu’il a révolutionné l’opéra et, surtout, qu’il venait de créer un nouveau mythe féminin.
Marie-Josée Lord
Eric- Emmanuel Schmitt
Jean-Michel Richer
Dominic Boulianne
Une création pour la scène de
Pierre Yves Lemieux
d’après le roman de Voltaire
Mise en scène
Alice Ronfard
Production Théâtre du Nouveau Monde
L’art de traverser les catastrophes avec le sourire. Voltaire a pris un plaisir inégalé à être férocement drôle, que ce soit pour combattre l’injustice ou ridiculiser les idées rétrogrades, conscient que ses moqueries étaient plus acérées que n’importe quelle épée. L’auteur Pierre Yves Lemieux, qui connaît si bien son Voltaire, a décidé d’adapter pour la scène le plus pétaradant de ses contes philosophiques, s’inspirant de la méthode de travail de l’écrivain qui, dans son château de Ferney avec sa maîtresse, son secrétaire et deux comédiens de ses amis, aimait mettre à l’épreuve ses écrits en les jouant comme au théâtre !
Le jeune, aimable et joli Candide grandit avec grâce au château de Thunder-ten-Tronckh où son précepteur, Pangloss, lui répète que « les choses ne peuvent être autrement », ce qui est juste et bien vu, et qu’ils vivent dans « le meilleur des mondes possibles ». Mais lorsque le baron surprend Candide en train d’embrasser sa fille Cunégonde, il le chasse à coups de pied. Et voilà Voltaire qui s’amuse à balloter Candide de désastres en catastrophes en compagnie de Cunégonde et de Pangloss — qui lui rappelle que les choses étant ce qu’elles sont, tout va pour le mieux dans l’ordre du possible !
L’étourdissant Emmanuel Schwartz fait de nouveau équipe avec sa complice de toujours, la metteure en scène Alice Ronfard, pour jouer ce Voltaire qui entraîne Valérie Blais — enfin de retour au théâtre pour interpréter la truculente Madame Denis —, Benoît Drouin-Germain, Patrice Coquereau et Larissa Corriveau en Candide, Pangloss, et Cunégonde ainsi que des douzaines d’autres personnages.
Valérie Blais
Patrice Coquereau
Larissa Corriveau
Benoît Drouin-Germain
Emmanuel Schwartz
Mise en scène
Benoît Vermeulen
Production Théâtre du Nouveau Monde
Le pouvoir est un monstre froid. Prise dans son ensemble, l’oeuvre de Marcel Dubé constitue une formidable chronique du Québec traditionnel se transformant en une société assoiffée de modernité. Créée à l’aube de la Révolution tranquille, Bilan est la pièce charnière de l’auteur d’Un simple soldat ; pour la première fois, il situe son action dans un milieu aisé afin de montrer l’héritage des magouilleurs de l’ère duplessiste. Pour porter un regard contemporain sur ces personnages — en particulier les femmes, qui incarnent la soif d’une vie plus libre — Lorraine Pintal a choisi un metteur en scène sensible et brillant, à l’impressionnante feuille de route internationale, mais trop peu connu du grand public : Benoît Vermeulen.
C’est la fête chez William Larose. Homme d’affaires prospère, perpétuellement enivré de sa propre puissance, il célèbre ce soir-là son entrée en politique comme organisateur des Bleus, alors que « l’équipe du tonnerre » de Jean Lesage vient tout juste de prendre le pouvoir. Mais au cours de cette soirée destinée à célébrer son accession au sommet de la pyramide sociale, il réalise peu à peu que son ascendance sur son épouse, sur ses enfants, son entreprise, en fait, sur sa propre vie, s’est effritée et qu’il ne comprend rien au monde nouveau qu’il n’a pas vu se mettre en place autour de lui.
Guy Jodoin et Sylvie Léonard jouent le couple rageur que William et Margot sont devenus, face à la nouvelle génération des années soixante.
Christine Beaulieu
Philippe Cousineau
Mickaël Gouin
Rachel Graton
Guy Jodoin
Sylvie Léonard
Marie-Ève Milot
Jonathan Morier
Jean-Philippe Perras
Mathieu Quesnel
Denis Trudel
Traduction et adaptation
Michel Garneau
Mise en scène
Robert Lepage
Une production originale du Festival de Stratford 2018
Créée en collaboration avec Ex Machina
Production Théâtre du Nouveau Monde
La démocratie n’est pas une vertu naturelle. Par-delà les siècles, les géants du théâtre se reconnaissent et, infailliblement, dialoguent. Robert Lepage, depuis ses débuts, ne cesse de revenir à Shakespeare, auquel il a consacré plus d’une quinzaine de mises en scène. Avec son regard résolument contemporain, il s’attaque pour la troisième fois à la dernière tragédie de Shakespeare : l’histoire de l’inflexible Marcius que ses légionnaires avaient surnommé Coriolan pour avoir conquis à lui seul la ville ennemie de Corioles. Dans notre monde où la démocratie décline au profit de chefs d’état autoritaires, l’électrisant récit politique de Shakespeare nous offre un fascinant miroir de notre temps.
Il y a une famine à Rome, des émeutes, et Marcius est partisan de la ligne dure. Militaire issu de l’aristocratie, il a été élevé par sa mère, la redoutable Volumnia, dans le culte du courage et de l’intransigeance. La population veut sa tête, lui qui déteste l’inconsistance du peuple et encore plus les politiciens, comme Aufidius, général des Volsques, qui profite de l’instabilité à Rome pour envahir la jeune république. Or Marcius, par son héroïsme, repousse l’ennemi. Le peuple veut maintenant l’élire consul, mais Marcius n’est décidément pas fait pour les compromis politiques. Il s’enrage et sa colère dégénère rapidement en crise d’État.
La célèbre traduction de Michel Garneau, âpre, directe, insuffle une énergie foudroyante au verbe shakespearien dont s’emparera Alexandre Goyette, fougueux Coriolan, entre autres entouré d’Anne-Marie Cadieux en Volumnia et de Rémy Girard, en Ménénius, le type éternel du politicien de carrière.
Mikhaïl Ahooja
Arianne Bellavance-Fafard
Jean-François Blanchard
Louise Bombardier
Anne-Marie Cadieux
Jean-François Casabonne
Lyndz Dantiste
Rémy Girard
Alexandre Goyette
Reda Guerinik
Tania Kontoyanni
Gabriel Lemire
Jean-Moïse Martin
Widemir Normil
Eliott Plamondon
Philippe Thibault-Denis
Tatiana Zinga Botao
Mise en scène et dramaturgie
Florent Siaud
Production Théâtre du Nouveau Monde
En collaboration avec Les songes turbulents, compagnie de création
Les furieux et les tendres. Voici la plus enlevante des tragédies de Racine par la fascination qu’exerce son personnage principal, Néron, encore jeune, mais déjà imprévisible, déjà inquiétant, déjà monstrueux. Et c’est aussi la fiction racinienne qui entrelace de façon la plus serrée les différents sujets de son récit : la brutalité d’un coup d’état, la haine entre deux frères, la tension d’un triangle amoureux, l’affranchissement d’un fils du joug de sa mère, les jeux d’influence au gouvernement et la violence glaciale d’un assassinat politique. Pour orchestrer cette symphonie de la terreur, Lorraine Pintal invite à faire son entrée au TNM Florent Siaud, jeune metteur en scène déjà reconnu ici et à l’étranger pour savoir donner éclat et force aux textes les plus denses.
Le jeune empereur Néron fait enlever Junie, la fiancée de son demi-frère Britannicus, afin qu’il n’épouse pas une descendante de l’empereur Auguste, ce qui pourrait l’amener à réclamer le trône. Pour la mère de Néron, la terrible Agrippine, c’est une trahison. Jusqu’à ce jour, elle régnait à travers son fils, mais le sentant s’éloigner d’elle, elle souhaitait renforcer en sous-main le pouvoir de Britannicus. Quant à Néron, son coup de force politique a sur lui une conséquence inattendue : en voyant Junie escortée par ses geôliers, il tombe violemment amoureux d’elle.
Sylvie Drapeau et Francis Ducharme, en Agrippine et Néron, joueront un des plus puissants affrontements de la dramaturgie classique, alors qu’Éric Robidoux et Evelyne Rompré seront les émouvants Britannicus et Junie.
Marc Béland
Sylvie Drapeau
Francis Ducharme
Maxim Gaudette
Marie-France Lambert
Éric Robidoux
Evelyne Rompré
Une oeuvre originale de
Michel Marc Bouchard
Mise en scène
Serge Denoncourt
Production Théâtre du Nouveau Monde
La traversée des apparences. Parmi les grandes créations des dernières années au TNM, les œuvres nouvelles de Michel Marc Bouchard mises en scène par Serge Denoncourt brillent d’un éclat unique, durable. On n’a qu’à penser à Christine, la reine garçon et à La Divine Illusion où le déferlement des passions brisait des destinées historiques avec la puissance de grands vents déracinant un chêne. Ce tandem artistique de haut niveau nous revient cette fois-ci avec une oeuvre appartenant à la veine plus intimiste de Michel Marc Bouchard, ces pièces à la mécanique implacable où l’auteur démêle avec une redoutable minutie les nœuds complexes qui se forment lorsque les préjugés sociaux s’enchevêtrent aux rancœurs familiales.
En thanatopraxie, Mireille Larouche est une célébrité mondiale : multimilliardaires, rock stars, rois, dictateurs, vedettes de cinéma, tous font appel à son art pour qu’une fois exposés ils n’aient l’air qu’endormis, prêts à s’éveiller. Et la voilà qui, après onze ans d’absence, débarque dans la salle d’embaumement du salon funéraire de la petite municipalité du Lac Saint-Jean où elle est née, pour s’occuper du corps de sa propre mère qui, au grand dam de la famille, vient de léguer tous ses biens à l’homme le plus haï du village.
Autour de Julie Le Breton, Serge Denoncourt a rassemblé une distribution experte dans l’art d’aller au cœur des conflits émotifs.
Éric Bruneau
Kim Despatis
Patrick Hivon
Julie Le Breton
Magalie Lépine-Blondeau
Mathieu Richard
Un spectacle musical
d’Eric-Emmanuel Schmitt
Mise en scène
Lorraine Pintal
Production Théâtre du Nouveau Monde
et Didier Morissonneau
Quatuor en mode majeur pour soprano et auteur. En 2015, Eric-Emmanuel Schmitt est touché par la mise en scène de Lorraine Pintal de son adaptation scénique du Journal d’Anne Frank. Il était naturel que la directrice du TNM plonge de nouveau dans l’univers créatif de cet auteur à l’imagination foisonnante. Qui plus est, l’an dernier, lorsqu’il est venu présenter seul son Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran avec une simplicité aussi admirable qu’émouvante, une véritable histoire d’amour s’est cristallisée avec les spectateurs ! En fait, le Québec entier est sous le charme de ce philosophe, romancier, cinéaste et homme de théâtre, de ce penseur humaniste qui aime tant raconter des histoires pétries d’émotions et pétillantes d’intelligence.
Passionné de musique et d’opéra, Eric-Emmanuel Schmitt partage la scène avec l’envoûtante soprano Marie-Josée Lord, tous deux guidés par Lorraine Pintal, pour nous entraîner à la rencontre d’un génie sublime et précoce, Georges Bizet, qui n’a trouvé sa voie qu’à l’âge de 36 ans avec la création de Carmen : or, un infarctus le foudroie trois mois après la première. Ensemble, ils retracent le trajet bouleversant de ce génie musical qui disparaît trop tôt pour réaliser qu’il a révolutionné l’opéra et, surtout, qu’il venait de créer un nouveau mythe féminin.
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